Istanbul, la plus grande ville de Turquie, attire de plus en plus de migrants russes qui cherchent à s’installer dans un pays proche culturellement et géographiquement de leur patrie. Quels sont les avantages et les inconvénients de vivre à Istanbul pour les Russes ? Comment s’adapter à la vie dans cette métropole cosmopolite ?
Un coût de la vie attractif
L’un des principaux atouts d’Istanbul pour les migrants russes est son coût de la vie relativement bas par rapport à d’autres grandes villes européennes ou asiatiques. Selon le site Numbeo, le niveau des prix à Istanbul est inférieur de 62% à celui de Moscou, et de 76% à celui de Paris. Le loyer moyen d’un appartement d’une chambre dans le centre-ville est de 300 euros, contre 600 euros à Moscou et 1 000 euros à Paris. Le salaire moyen à Istanbul est certes plus faible qu’en Russie ou en France, mais il reste suffisant pour couvrir les besoins essentiels et se faire plaisir de temps en temps.
Voici une vidéo relatant cette nouvelle :
Une richesse culturelle et historique
Istanbul est une ville chargée d’histoire et de culture, qui offre aux migrants russes l’occasion de découvrir un patrimoine exceptionnel et varié. La ville a été la capitale de trois empires : romain, byzantin et ottoman, et conserve de nombreux monuments témoignant de ces époques. Les Russes peuvent ainsi admirer la basilique Sainte-Sophie, la mosquée bleue, le palais de Topkapi, ou encore le grand bazar. Istanbul est également une ville dynamique et moderne, qui propose une vie nocturne animée, des festivals culturels, des musées d’art contemporain, ou encore des centres commerciaux.
Une proximité géographique et culturelle avec la Russie
Istanbul est située à seulement trois heures de vol de Moscou, ce qui permet aux migrants russes de garder facilement le contact avec leur famille et leurs amis restés au pays. La Turquie et la Russie entretiennent par ailleurs des relations politiques et économiques étroites, ce qui facilite les échanges entre les deux pays. Sur le plan culturel, les Russes peuvent trouver à Istanbul des similitudes avec leur propre culture, notamment en matière de gastronomie, de religion ou de traditions. La Turquie est un pays majoritairement musulman, mais compte également une minorité chrétienne orthodoxe, comme en Russie. Les plats typiques turcs, tels que le kebab, le baklava ou le thé à la pomme, sont également appréciés par les Russes.
Des défis à relever
Vivre à Istanbul n’est pas sans difficultés pour les migrants russes, qui doivent faire face à certains défis pour s’intégrer dans leur nouvelle société d’accueil. Le premier obstacle est la langue : le turc est une langue très différente du russe, tant sur le plan grammatical que lexical. Il est donc nécessaire d’apprendre le turc pour pouvoir communiquer avec les locaux et trouver un emploi. Le deuxième défi est l’adaptation au mode de vie turc, qui peut être très différent du mode de vie russe. Par exemple, les horaires des repas sont plus tardifs en Turquie qu’en Russie, et le respect du ramadan peut être difficile à comprendre pour les non-musulmans. Le troisième défi est la sécurité : Istanbul est une ville très peuplée et parfois sujette à des tensions politiques ou sociales. Il faut donc être vigilant et respecter les règles locales.
Istanbul est une ville qui offre aux migrants russes de nombreuses opportunités et avantages, mais qui demande également un effort d’adaptation et d’apprentissage. Les Russes qui souhaitent s’installer à Istanbul doivent donc peser le pour et le contre avant de prendre leur décision.
